Son histoire
Elle faisait partie d’un ensemble de fortifications qui protégeaient le territoire de Porto Vecchio, avec les tours Fautea, Benedettu et San Ciprianu. Grâce à ces tours de guet, les habitants pouvaient observer l’horizon marin et donner l’alerte en cas d’approche pirate. Les tours génoises sont un témoin physique de l’organisation défensive et de la défense de la Corse contre les invasions barbares.
Aujourd’hui, leurs silhouettes sont devenues des symboles typiques du littoral corse.
Pour préserver ce patrimoine particulier et l’ouvrir au public, le Conservatoire du littoral, avec l’aide de mécènes, a partiellement restauré la tour.
Son architecture
Son originalité vient de ce qu’elle est, avec la tour de Porto, la seule tour carrée du sud de la Corse.
Comme toutes les tours génoises de Corse, elle se composait de deux niveaux et d’une terrasse : le premier niveau contenant une citerne recueillant les eaux de pluie et le second niveau la salle de vie des gardiens. Un escalier intérieur permettait d’atteindre la terrasse, ceinte d’un parapet et qui comportait une guérite dans l’angle sud-est.
L’architecture des tours est à la fois minimaliste (répondant à un besoin particulier et édifiées rapidement sans superflu) et très représentative de l’architecture militaire défensive génoise des XVIème et XVIIème siècles.
Comment y accéder
L’accès à pied à la tour génoise perchée sur l’îlot est difficile. Après avoir longé la plage de Pinarello et la pinède, il faut suivre le sentier douanier et traverser le bras de mer (+ 1m de profondeur).